Dernière mise à jour : mars 2021.
Étudiant·e·s : le guide du Kot-Vid
Pour les étudiant·es du supérieur, la crise sanitaire se vit sous certains aspects différemment que pour d’autres catégories. Lors du premier confinement, beaucoup d’étudiant·es avaient quitté leur kot au profit du domicile familial. Aujourd’hui, la situation est plus nuancée : si certain·es sont toujours chez leur famille, d”autres sont isolé·es, vivent en couple, ou encore en kot communautaire.
Une question se pose alors : comment vivre en communauté avec un virus contagieux ? Pas de stress, voici quelques questions les plus fréquentes pour t’aider à prendre les bonnes décisions et te protéger toi et les autres !
Cet article a été rédigé à partir de situations typiques de l’étudiant.e, mais nos informations proviennent de info-coronavirus.be. Toutes les infos s’y trouvent !
Quand faut-il se mettre en quarantaine et/ou se faire tester ? (mesures en vigueur au 25/02/21)
Le problème d’un virus contagieux, c’est qu’il s’infiltre dans les interactions du quotidien. Pour t’aider à y voir plus clair, ce guide créé par la campagne info-coronavirus peut t’aider à connaître la situation qui te correspond.
Attention : pour les étudiant·es UCLouvain, il est maintenant possible d’accéder à un test PCR sans ordonnance du médecin ou code sms.
Tu penses avoir pris un risque ? Viens faire un test sur base d’une auto-évaluation, nous te faisons confiance ! Tu n’as pas porté correctement le masque buccal, pas lavé tes mains correctement, pas toujours gardé une bonne distance ou vu trop de personnes ?Tu as des symptômes légers sans fièvre, qui ne nécessitent pas une consultation médicale ? Nous n’imposons pas de mesures de quarantaine après un résultat de test négatif si tu es testé·e pour cette indication.
Veille tout de même à être d’autant plus attentif·ve lors des 7 jours après votre prise de risque : si tu développes des symptômes même légers, reviens au plus vite te faire tester.
La tranche d’âge des 18-25 ans a très peu de formes symptomatiques du Covid-19, il faut donc rester prudent, même si avec un test négatif.
Vivre en quarantaine ou en isolement à plusieurs
Ce n’est pas parce qu’une des personnes avec qui tu habites est positive que tu vas forcément choper le virus : avec quelques mesures de précaution, il est possible de limiter le risque :
- Évite au maximum les contacts physiques ;
- Aère les pièces de vie : ouvre les fenêtres plusieurs fois par jour ;
- Lave-toi les mains régulièrement et évite de te toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées ;
- Évite de partager la vaisselle, les serviettes ou la literie avec la personne malade ;
- Prenez vos repas séparément ;
- Désinfecte les surfaces (meubles, interrupteurs, poignées de porte) au moins une fois par jour ;
- Jette les mouchoirs usagés et les masques dans des poubelles hermétiques ;
- Aux toilettes, ferme le couvercle avant de tirer la chasse pour éviter la diffusion de particules ;
- Si la personne malade doit se déplacer dans le logement, elle doit porter un masque et passer le moins de temps possible dans les espaces communs.
Cet isolement doit au minimum durer jusqu’à la fin des symptômes pour la personne malade, et est à discuter avec le médecin traitant pour en fixer la durée exacte.
N’organise pas de quarantaine commune : le but est de protéger les uns et les autres ! Pendant la quarantaine, aucun visiteur extérieur ne peut venir sur place, et les contacts des personnes qui ne sont pas en quarantaine mais qui font partie du logement doivent être restreints au maximum pendant la période de quarantaine.
Qu’est-ce qu’un contact à risque ?
On appelle “Contact à haut risque” un contact prolongé (de plus de 15 minutes), rapproché (à moins de 1,5 m entre les personnes) et sans masques entre au moins deux personnes dont l’une des deux est déclarée positive ou développe des symptômes deux jours après ce contact. Si une des personnes avec qui tu as eu un contact rapproché au cours des derniers jours est déclarée positive ou commence à avoir des symptômes du coronavirus, c’est un contact à haut risque. Tu dois donc te mettre en quarantaine et suivre la procédure.
Quelques exemples de contacts à haut risque :
- Je mange avec 3 de mes cokotteurs. Nous sommes assis à la même table, sans masque, et nous parlons pendant une vingtaine de minutes. Deux jours après, un de mes cokotteurs commence à mal respirer et à avoir de la fièvre : je me mets en quarantaine préventive, et j’attends le résultat de son test pour voir si je dois la prolonger (10 jours pour les personnes asymptomatiques).
- J’ai installé l’application Coronalert et elle m’informe que j’ai été exposé.e au virus lors d’un contact prolongé avec une personne qui a déclaré être positive, via l’application. Je me mets donc en quarantaine, de 10 jours si je n’ai pas de symptômes.
- J’ai vu mon copain / ma copine et je me sens malade quelques jours après : je me mets donc en quarantaine, je me fais tester après avoir pris contact avec mon médecin, et j’informe mon copain / ma copine pour qu’il/elle s’isole et se mette en quarantaine. Si mon test est négatif, sa quarantaine se termine (avec prudence), et la mienne se termine lorsque je ne suis plus malade.
Est-ce que je peux rentrer voir mes parents ?
Il n’est pas interdit de rentrer le week-end – cependant, nous t’invitons à faire attention : les déplacements tous les week-ends créent inévitablement plus de risque.
Si tu es en quarantaine, ne rends surtout pas visite à des proches, et si une des personnes avec qui tu habites s’isole en attendant le résultat d’un test, reste prudent·e : il est fortement déconseillé de rendre visite à des proches durant ce laps de temps.
La situation crée des tensions dans mon kot. Que faire ?
Visite de potes ou de copain/copine, quarantaine non respectée, soirées organisées qui dépassent la limite de personnes autorisées… La situation sanitaire peut créer des tensions au sein des logements et ce n’est pas toujours facile d’en parler avec ses cokotteurs.
L’important est de se mettre d’accord sur des règles communes, en se basant sur les règles officielles et en faisant appel au bon sens et aux responsabilités de chacun·e. Discutez-en (par message groupé si l’une des personnes est en isolement) et essayez de trouver des compromis qui ont du sens : peut-être ton cokotteur peut-il attendre que sa copine ait ses résultats avant de l’inviter au kot, peut-être que ta cokotteuse peut voir son meilleur ami en extérieur et en respectant les distances plutôt que de l’inviter pour manger.
Le virus ne doit pas nous empêcher d’avoir des rapports sociaux, mais il nous oblige à repenser notre quotidien pour les prochains mois pour se protéger soi et les autres.
Une charte commune (comme pour la vaisselle, les tâches, les poubelles…) peut être une bonne solution pour respecter tous les habitant·es du kot.
La responsabilité face au virus, l’affaire de tou·te·s
D’autres questions ? N’hésite pas à consulter www.info-coronavirus.be : c’est le site le plus complet, précis et à jour sur le sujet.
Beaucoup accusent la tranche d’âge des étudiant·es d’être irresponsables face au virus : ne diabolisons pas les jeunes ! C’est vrai que la maladie semble moins grave à cet âge-là et que tu peux te demander l’intérêt de suivre les mesures, mais la plupart des étudiant·es prennent leurs responsabilités et nous les en félicitons. Joue le jeu et, même si ça peut être pénible, respecte les quarantaines et les mesures de sécurité.
Enfin, n’oublie pas de télécharger l’application Coronalert, pour faciliter le suivi des contacts et aider à stopper la progression du virus !